L’Arlésienne est un sport de combat qui a besoin de vous
Nouveaux événements comme le vide-grenier festif, dons défiscalisés, amélioration de la distribution, campagne d’abonnements… L’Arlésienne souhaite vivre et elle s’en donne les moyens. Sans attendre les réponses des appels à projet, et même si les réponses sont positives, il faut trouver de nouvelles ressources pour la pérennité du titre.
Depuis des années, l’Arlésienne fait exister une voie d’investigation libre et révèle des informations sensibles, pousse à la transparence des affaires publiques, enquête sur les permis de construire mal acquis, sur les associations discriminées par les élus, observe le monde agricole et l’environnement…
Une année de faste…
En cette année 2024-2025, la force de travail rémunérée est inédite. Nous avons trois mi-temps de journalistes pour constituer notre équipe permanente et l’équivalent d’un quatrième pour les journalistes pigistes et photographes. Soit deux équivalents temps plein au salaire minimum. Du jamais vu pour l’association. Ce sont des moyens exceptionnels obtenus de haute lutte à coup d’appels à projet remportés et du fonds pour une presse libre, créé il y a quelques années par Médiapart. Et jamais, jamais de subventions de la part des collectivités territoriales pour ne jamais être tenus par les politiques locaux. Mais l’an prochain, pour rester à ce niveau et continuer à nous payer à mi-temps, c’est 37 000 euros à aller chercher. Nous répondons actuellement à des appels à projets européens et du ministère de la Culture en région. C’est chronophage et instable, avec l’argent public qui promet de se raréfier, on a intérêt à faire du feu de tout bois en se frottant les cerveaux.
Dans l’idéal, on aimerait sortir de ce modèle précaire avec plus de temps de travail rémunéré. Des temps pleins sont dans le viseur. Tous les ans, c’est au mois de juillet que nous prenons la décision de continuer l’aventure ou pas en fonction de l’état des comptes et des prévisions budgétaires comme des capacités à absorber chacun à titre individuel la précarité du travail à l’Arlésienne. L’équipe n’est pas prête à moins se payer que cette année. Alors d’ici juillet, il faut se blinder. Et pour descendre dans l’arène, vous pouvez nous faire confiance.
L’augmentation des ventes
Premier mouvement, se focaliser sur nos ressources propres et donc tout faire pour augmenter les ventes. Pour améliorer notre distribution, nous sommes sur le point de nous engager avec le distributeur Provence’Presse, le distributeur officiel de la presse sur notre territoire. À nous les supermarchés et les presses des gares, les fameux Relay, appartenant au groupe Lagardère dont Bolloré a pris le contrôle (Canal +, C News…). Bref, changer d’échelle pour qu’aucun lecteur potentiel ne nous échappe. Nous avons également élargi nos terrains d’investigations autour d’Arles, prioritairement dans les Alpilles, où nous n’allions pas beaucoup. Objectif passer d’un maximum de 1100 journaux vendus en diffusion payante à 1500 puis 2000. Il faut le croire pour le voir.
Des nouveaux événements
Deuxième temps, inventer un événement entre les sorties de l’Arlésienne pour ramener des nouveaux lecteurs et les citoyens. Et ce grâce à l’appel de la bière, de la frite, du vide-grenier et des concours de boules. Ce dimanche 18 mai, c’est le premier événement de ce type avec un vide-grenier à Pop servi avec un plateau radio et des invités du dimanche.
Dons défiscalisés et abonnements
Dernier tertio : les dons défiscalisés. Depuis ce printemps, nous sommes reconnus d’intérêt général par le ministère des Finances, ce qui ouvre les dons défiscalisés à 66 %. Tout est en place et les rescrits fiscaux sont générés automatiquement en passant par la plateforme helloasso. À vot’ bon coeur !
Avant de partir, sachez que les abonnements nous permettent d’anticiper nos ventes et d’augmenter notre tirage sans claquer des genoux. Ce numéro de printemps est parti en un mois et demi et nous sommes en rupture de stock. On aimerait anticiper la prochaine fois.
Bref, l’Arlésienne est rentrée dans une farandole frénétique. Nous n’avons pas parlé ici des nombreux bénévoles qui aident à administrer, distribuer et dans la vie du journal au quotidien. Vous, lecteurs, êtes aussi une partie de l’équipe. Si vous avez des idées ou des bras pour bénévoler lors des événements : redaction@larlesienne.info. Ce n’est qu’un début…
La rédaction
Nos ventes sont une belle part de notre chiffre d’affaires, mais ça ne suffit pas. Sans financement des collectivités territoriales, sans publicité, l’Arlésienne a besoin de vous. Pour l’existence du journal : les dons sont essentiels. Et pour avoir de la visibilité et prévoir nos enquêtes en fonction des moyens disponibles, le don mensuel, fidèle et ancré, reste la panacée de l’Hauture, la quintessence de la Camargue, le cœur de l’artichaut.