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Nos métiers ne peuvent pas durablement reposer sur le bénévolat, base de fonctionnement du journal de 2017 à 2022. Ni sur les subventions, la fragilité de notre système politique actuel le déconseille. Et puis, nous n’avons pas vocation à remplir des demandes de subventions. C’est long et fastidieux. Nous préférons enquêter, écrire, publier et vendre des journaux.
Aujourd’hui, rémunérer tous les contributeurs – pigistes, photographes et équipe fixe – est devenu notre priorité et la condition de notre pérennité. Tout travail mérite salaire et même si notre structure ne permet pas de grimper au-delà du Smic, on serait déjà contents de pouvoir l’appliquer pour toutes les heures travaillées. Nous avons commencé en grande partie grâce à vous. Ce journal que vous payiez 5 euros jusqu’en 2021, puis 7,50 euros vous est maintenant vendu 10 euros. Ce qui montera, si tout va bien, à 40% la part des coûts couverts par les ventes. C’est déjà très bien.
Pour le reste et ceux qui le peuvent, nous faire un don ponctuel ou récurent serait la panacée de l’Hauture, la quintessence de la Camargue, le cœur de l’artichaut.

L’Arlésienne râcle tout, même un euro par mois on prend ! C’est déjà un grand merci à vous et cette sensation d’être soutenus qui réchauffe le cœur et permet de se projeter. Et imaginez, vous êtes 5000, même à cette hauteur-là, c’est champagne !

Allez Virgile, Monique, paye ta tournée, on le rendra en articles et sourires.