Sélectionner une page

ACCM : Notes pour le conseil du 16 décembre 2020

ACCM : Notes pour le conseil du 16 décembre 2020

Les conseillers communautaires se réunissent le mercredi 16 décembre 2020 à 10h en salle des fêtes d’Arles et le conseil sera retransmis en direct sur la page facebook de l’ACCM.

A l’ordre du jour de ce dernier conseil communautaire de l’année 2020, pas moins de 39 délibérations :
Consulter l’ordre du jour.

Le vote du règlement intérieur
La délibération n°2 permettra de faire voter le règlement intérieur du conseil communautaire. On se souvient qu’à Arles, il avait fait débat lors du conseil municipal du 6 novembre (lire notre analyse, délibération n°8).

Le Covid fait économiser l’ACCM
Confinement, moins de clients. Moins de clients, moins de rotation. Moins de rotation, mois de carburant, des chauffeurs au chômage partiel… En cette année si particulière, l’ACCM va moins contribuer pour la délégation de service public de transport et son réseau Envia (Transdev, filiale de Veolia) « Le montant de cette économie générale est de 199 672 € », nous apprend la délibération n°7.

Recyclage de contrat entre Paprec, Delta recyclage puis Paprec Méditerranée
Le 12 décembre 2018, l’ACCM attribuait son contrat de transport, tri et conditionnement des déchets ménagers issus de la collecte sélective pour Arles et Saint-Martin-de-Crau à la société Paprec. Puis le 30 janvier 2019, une délibération rectificative désigne la société Delta Recyclage comme titulaire du contrat. Et jamais deux sans trois… « Par courrier en date du 24 août 2020 », déroule la délibération n°12, l’ACCM « a été informée que dans le cadre d’une réorganisation juridique, une mise en location-gérance du fond de commerce de la société Delta recyclage pour le compte de la société Paprec Méditerranée à compter du 1er septembre 2020« . Paprec, Delta recyclage puis Paprec Méditerranée, le contrat a déjà été recyclé par deux coquilles administratives différentes.

Même transfert pour la gestion de la déchetterie communautaire de Saint-Martin-de-Crau qui passe de Delta Recyclage à Paprec Méditerranée, nous apprend la délibération n°13.

Tarascon sur la voie cyclable méditerranéenne
La délibération n°28, nous apprend que l’ACCM paye 5000 euros par an pour être au comité d’itinéraire de la Méditerranée en vélo (EV8), ce « grand itinéraire cyclable européen de 7 500 km reliant Cadix en Espagne à Izmir en Turquie ». Cette route arrive des Alpilles pour aller vers le Gard via Beaucaire et passe donc par Tarascon. Logique donc que ce soit Valérie Martel-Mourgues, conseillère municipale de Tarascon et 11e vice-présidente en charge de la promotion du tourisme qui porte cette délibération. Intégrer le comité, c’est « participer à l’élaboration de la stratégie marketing, bénéficier des actions mises en œuvre dans ce cadre et mutualiser des moyens pour l’aménagement, la communication et la coordination de l’EV8 ». Pour info, autre grand itinéraire cyclable, la via Rhôna passe aussi sur le territoire, elle va d’Arles à Port-Saint-Louis en passant par Mas-Thibert.

 

L’itinéraire de randonnée Arles – Borgo San Dalmazzo
LE GR 69, « La routo, sur les pas de la transhumance », a été homologué cet été. Il reprend les traces des bergers et des troupeaux entre Arles et la vallée de la Stura en Italie. « L’itinéraire global de « la Routo » est de 550 km, dont 120 km traversent les Bouches-du-Rhône. Concernant le territoire d’ACCM, le chemin démarre d’Arles sur 12 km et emprunte une étroite bande du territoire nord de la commune de Saint-Martin-de-Crau. L’itinéraire arlésien est déjà imaginé et prévoit un départ devant la chapelle du Méjan, ancien bâtiment du syndicat des éleveurs de Mérinos d’Arles, pour rejoindre le canal du Vigueirat jusqu’au sud de la commune de Maussane-les-Alpilles », détaille la délibération n°30.

Le projet est porté depuis des années par la Maison de la transhumance, basée au Domaine du Merle à Salon-de-Provence. L’ACCM va voter une subvention de 2500 € pour « accompagner financièrement l’association Maison de la Transhumance dans la valorisation du projet « La routo » à Arles et Saint-Martin-de-Crau ».

Premier pas pour un nouvel aménagement de la gare
« Un pôle d’échange multimodal ». Le terme n’est pas beau, semble compliqué, mais l’idée est évidente. Il s’agit de refaire les alentours de la gare pour que tous les usages, voiture, bus, vélo, train, bateau puissent s’imbriquer de manière esthétique et pratique. Et c’est un premier acte qui est posé par cette délibération n°39, avec la signature d’un protocole entre toutes les parties prenantes (ACCM, Ville d’Arles, Région Sud, SNCF Gare et connexions, SNCF mobilités). Certains terrains appartiennent à la SNCF et certains à la Ville., bref, tout le monde doit être autour de la table pour que le projet puisse aboutir.

Voilà voilà. Ah, y’a aussi la délibération 31. Elle concerne la cession d’une parcelle de 9489m² située dans le parc d’activité de la zone du Roubian à Tarascon au profit de la SCI des Flots verts. Cette société civile immobilière appartient au chef d’entreprise Arnold Martin qui détient les entreprises Azur Trade, le spécialiste de la location de bennes ou encore Alpack, le spécialiste de la palette. Mais on n’a pas eu la délib sous les yeux, du coup on ne sait pas pour combien il a acheté la parcelle… Pour ça, rendez-vous le mercredi 16 décembre 2020, dès 10h du matin à la salle des fête, ou sur la page facebook. On ne peut plus attendre…

Mise à jour en direct du conseil, avec la délibération 31 sous les yeux : la parcelle achetée est la ZA 148 pour un montant de 142 335 euros HT, soit 15 euros HT. Elle sera le théâtre de l’installation d’une antenne de l’entreprise Azur trade, donc la location de bennes. « 10 emplois seront créés sur ce nouveau site sur lequel sera créée une annexe de la ressourcerie du pays d’Arles ainsi qu’un service à la population des plus innovants à savoir la collecte gratuite chez les particuliers de matériaux de chantier et la réutilisation de ces derniers. »

L'Arlésienne : gazette – gazette – anisette

Nos ventes sont une belle part de notre chiffre d’affaires, mais ça ne suffit pas. Sans financement des collectivités territoriales, sans publicité, l’Arlésienne a besoin de vous. Pour l’existence du journal : les dons sont essentiels. Et pour avoir de la visibilité et prévoir nos enquêtes en fonction des moyens disponibles, le don mensuel, fidèle et ancré, reste la panacée de l’Hauture, la quintessence de la Camargue, le cœur de l’artichaut.

Catalogue

Lettres d’infos


M’abonner

Faire un don