Rentrée à la ligne
Après neuf mois de césure, l’Arlésienne prépare sa rentrée. En ce début d’été, elle apprête déjà ses petits papiers, choisit les couleurs de ses robes, la matière de ses rubans. Chères lectrices et chers lecteurs vous pouvez déjà prendre lieu et date : l’Arlésienne sortira le vendredi 15 septembre à 19h, au 4, rue de l’Hôtel de ville, dans les nouveaux locaux de l’Arlésienne, au sein de la Coopérative inter associations (CIA). Pour les connaisseurs et selon les époques, il s’agit de l’ancienne salle de sport Studio form, Synergie ou même « chez Patricia ». Le parquet accueillera nos futures émissions radio enregistrées en public, la « salle biking » est devenue une rédaction, le studio musculation un atelier de couture, le « cardio training » un dressing. L’histoire continue.
L’Arlésienne et son association La Rédaction sont en pleine refondation. Si les productions vont évoluer, les fondamentaux restent les mêmes. Enquêter, révéler, documenter, faire rire, faire circuler la parole et les informations. Créer de la compréhension et rendre visibles les rapports de force… S’intéresser aux inégalités, mettre en lumière les enjeux environnementaux, participer et veiller à la transparence de la vie publique. Internet, papier, radio avec toujours les mêmes objectifs depuis les statuts de nos ancêtres du Gai savoir : « la volonté d’aller toujours plus loin et au-devant des sujets qui animent notre territoire. De foncer gaiement sur les points de friction pour ne jamais laisser trop de place au silence ».
Mireille vous le rendra
Dans cette aventure, nous avons comme toujours besoin de vous, lectrices et lecteurs, pour financer l’utopie d’une presse locale libre, sans publicité, rigoureuse et irrévérencieuse sur Arles et ses alentours. Notamment pour nos nombreuses publications en accès libre. En langage commun : on relance les dons et on est bien d’accord, le mieux c’est le virement mensuel pour pouvoir se projeter. En attendant la rentrée, on compte sur vous, marchez à l’ombre et pensez à vous hydrater.
Ah, au fait, Eric, une des chevilles ouvrières de la rédaction, est revenu de son voyage en Équateur à la rencontre de l’origine des Beaucairois latinos. Vous aurez certainement des nouvelles de Beaucaire ou de Quito dans les prochaines publications.
Nos ventes sont une belle part de notre chiffre d’affaires, mais ça ne suffit pas. Sans financement des collectivités territoriales, sans publicité, l’Arlésienne a besoin de vous. Pour l’existence du journal : les dons sont essentiels. Et pour avoir de la visibilité et prévoir nos enquêtes en fonction des moyens disponibles, le don mensuel, fidèle et ancré, reste la panacée de l’Hauture, la quintessence de la Camargue, le cœur de l’artichaut.