Santé au travail et dialogue social : le cadet des soucis de Carolis
La santé des agents n’est visiblement pas une priorité pour la municipalité. Depuis le début de l’année, aucune réunion du CHSCT (Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail, nouvellement nommé CSE Conseil social et économique, ndlr) de la municipalité n’a encore été organisée. Pourtant, trois réunions par an sont obligatoires selon le réglement de l’instance interne à la mairie. A l’heure actuelle, les alertes se multiplient sur plusieurs sujets, notamment sur les pressions psychologiques exercées sur certains agents du CCAS ou encore la gestion à la petite semaine des agents vacataires ainsi que les services en souffrance, vidés de leurs agents à la suite des non remplacements de départs à la retraite ou des mobilités en interne. La FSU territoriale, un des trois syndicats représentatifs des agents de la mairie d’Arles, alerte Paule Birot-Valon, l’adjointe au personnel municipal et présidente du CHSCT par courrier depuis des mois et a sorti plusieurs tracts sur la question.
Questionné sur la situation, Patrick de Carolis, dans son interview fleuve donné à La Provence dans l’édition du 17 octobre, balaie : « Vous savez, si je lis tous les tracts des syndicats, ça fait de la lecture ! ». Une certaine idée du dialogue social.
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