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Le collectif Barriol en colère demande plus de moyens pour le centre social

Le collectif Barriol en colère demande plus de moyens pour le centre social

Ça gronde à Barriol. Une quarantaine de personnes s’est réunie hier à 16h45 devant le centre social Christian Chèze ce jeudi 19 octobre. Elles réclament des moyens pour le centre social, en sous effectif, sans directeur et sans projet global depuis plus d’un an. Le symbole est fort, les habitants font signer leur pétition devant les grilles fermées du centre social à la suite d’un déménagement lié à un problème de sécurité dû au manque d’effectif dont nous avons fait écho déjà dans nos colonnes.

Sous les banderoles « Des moyens pour le centre social », « Justice sociale pour le quartier », le collectif Barriol en colère pose de dos « pour illustrer l’attitude de la mairie qui n’écoute pas et laisse la situation se dégrader et le quartier à l’abandon », expose Zora, une des habitantes. Aujourd’hui aucun élu est venu à la rencontre du collectif. « Lors de ses permanences dans la quartier, M. Souque (élu à Barriol et président de l’Epacsa, établissement public de gestion des centres sociaux) répète ses éléments de langage « économies » et « grand projet de rénovation », mais en attendant on fait quoi de ces enfants qui grandissent ? », explique Khadija.

« On veut un vrai projet social pour le quartier, des moyens pour le centre social, des éducateurs, un vrai dialogue. On en a marre du vent, on veut des dates, des réponses, des budgets, des projets », enfonce Fatima.

La pétition a déjà recueilli plus de 300 signatures. « Il y aura une suite », préviennent les organisateurs, déterminés à faire prendre conscience à la mairie qu’une politique sociale digne de ce nom est attendue avec impatience à Barriol. Comme dans les autres quartiers prioritaires de la ville (lire : Politique sociale, un abandon qui ne dit pas son nom).

Eric Besatti

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